Lorsqu’il a imposé sa contre-réforme qui réduit les droits des chômeurs/ses à l’automne 2021, le gouvernement a voulu donner un peu de vernis social à son forfait. Afin de neutraliser les effets de la crise sanitaire pour les chômeurs/ses, il a ainsi prévu que la recherche des périodes travaillées prises en compte pour obtenir des indemnités se ferait à titre exceptionnel sur une période plus longue allongée de 11 mois.
Or, si ce dispositif temporaire peut en effet être favorable à une partie des chômeurs/ses, il est au contraire défavorable à ceux qui ont continué à travailler pendant cette crise et pour qui une recherche de leurs droits sur une plus longue période peut entraîner une baisse de leurs allocations-chômage.
Pour en savoir plus : le communiqué de l’Union syndicale Solidaires (2/03/22)