Dans la société et sur les lieux de travail, SUD éducation Nord s’engage lorsque des militant-es syndicaux ou d’un collectif, des personnes ou des mouvements d’émancipation sont victimes de répression d’État.
Notre syndicat est membre du C.R.I.M.E, Collectif contre la répression des individus et de mouvements d’émancipation et exerce une vigilance particulière sur la question du fichage et des répressions qui touchent les personnels et élèves.
En cas de problème lors d’une mobilisation à l’appel de l’une de nos organisations, les militant·e·s peuvent contacter Solidaires Nord ou SUD éducation Nord avec le plus d’informations possibles, comme par exemple l’identité d’une personne arrêtée lors d’une manifestation, ou encore le C.R.I.M.E.
Enfin, pour signaler une interpellation dans le cadre d’un mouvement social, d’une manifestation, d’un blocage ou d’une occupation, il peut être très utile de contacter le CLAJ ou Collectif lillois d’auto-défense juridique, qui pourra assurer un suivi de la situation juridique, par courriel à l’@dresse claj[at]riseup.net ou par téléphone au 07 73 48 59 26.
Le Collectif lillois d’autodéfense juridique est né dans le cadre de la lutte contre la Loi travail en 2016. pour s’organiser collectivement contre la répression, qu’elle soit policière dans la rue et les commissariats ou judiciaire dans les tribunaux. Face à une justice de classe, la solidarité est un outil de lutte.
Les avocat-es qui travaillent avec le CLAJ sont :
à Lille, Mes Muriel Ruef, Florian Regley, Charles Lefebvre.
Les 6 enseignant·es de l’école Pasteur (Seine-Saint-Denis) menacé·es depuis plusieurs semaines de mutations-sanctions ont reçu le vendredi, veille des vacances, leur arrêté d’affectation dans d’autres écoles. Il s’agit là d’une décision inacceptable qui attaque un collectif d’enseignant·es engagé·es auprès de leurs élèves. Par ailleurs, la DSDEN, en prenant cette décision, accorde toute foi aux propos rapportés dans la presse d’extrême-droite.
L’intersyndicale nationale appelle à se mobiliser pour les 6 de Pasteur et ont saisi le TA d’une procédure en référé-liberté.
Le secrétariat national de l’Union Syndicale Solidaires apporte son soutien total et entier à Didier Pages militant de SUD éducation et à l’ensemble des camarades des autres organisations syndicales appelé∙e·s à comparaitre devant le tribunal correctionnel de Clermont Ferrand.
Le secrétariat national de Solidaires salue l’unité d’action de plus d’une vingtaine de syndicats, d’associations et de partis politiques pour exiger le retrait de toute sanction et condamnation contre nos camarades. Solidaires exige également que Macron et son gouvernement mettent fin à l’acharnement antisyndical et anti luttes sociales.
Le gouvernemt prouve son affolement en tentant de jouer la carte de la répression. Montrons notre unité et notre détermination, nous avons déjà gagné une manche !
Jeudi dernier, à la suite d’une mobilisation exceptionnelle de tous les acteurs de l’éducation, les ministres Castex, Blanquer et Véran ont fini par accueillir la délégation, mais ont refusé catégoriquement de laisser entrer les représentants lycéens (MNL et LVL). Alors, la FCPE a proposé aux ministres d’accorder l’une de leurs places aux lycéens. Ceux-ci ont délibérément refusé.
Lycéen·ne·s violenté·e·s et méprisé·e·s, Castex et Blanquer responsables (communiqué intersyndical)
Par une décision du 10 juin 2021, le Conseil d’État a annulé quatre dispositions du schéma national du maintien de l’ordre (SNMO), dont celles qui concernaient principalement les journalistes : dispersion des journalistes après sommations, port de matériel de protection, canal dédié pour les journalistes porteurs d’une carte de presse. Cette annulation est fondamentale pour que les journalistes puissent continuer à informer sur le déroulement des manifestations et sur le « maintien de l’ordre ».
Le Conseil d’État annule aussi la disposition relative à la technique d’encerclement des manifestant·e·s qu’il considère comme illégale car « susceptible d’affecter significativement la liberté de manifester, d’en dissuader l’exercice et de porter atteinte à la liberté d’aller et venir ».
Le maire de Roubaix a choisi son camp : il refuse que l’on défende l’assurance-chômage et que l’on se mobilise contre l’extension de la précarité. Les intermittent·e·s occupent le Colisée de Roubaix depuis deux mois pour dénoncer une régression sociale à venir qui toucherait un nombre considérable de personnes en France ? Il les fait déloger par la police ! Honte à lui, continuons la lutte !
Des lycéen·ne·s du lycée Joliot-Cuire de Nanterre se sont mobilisé·e·s pacifiquement pour défendre leurs conditions de travail et en soutien à notre collègue et camarade Kai Terada. Une répression aveugle et brutale s’est abattue contre elles et eux ! 14 élèves ont subi une garde à vue, dont 13 mineurs (le plus jeune a 14 ans). La fédération des syndicats SUD éducation revendique la libération immédiate et sans poursuite des lycéen·ne·s encore en garde à vue, et apporte son soutien à l’ensemble des lycéen·ne·s, parents et personnels de l’établissement. Communiqué de la fédération des syndicats SUD éducation.
Soutien à notre camarade Kai Terada - Contre la répression anti-syndicale dans l’Éducation, rassemblement unitaire CGT - FO - FSU - SUD devant le rectorat le mardi 11 octobre à 18h00.
La hiérarchie de l’Éducation nationale main dans la main avec l’extrême-droite ? Six collègues enseignant·e·s attaqué·e·s par un magazine d’extrême-droite ont demandé la protection fonctionnelle. Réponse du DASEN de Seine-Saint-Denis ? Des mutations « dans l’intérêt du service » ! Communiqués, pétition, courrier de soutien, appel à la grève.
Que s’est-il passé le 23 août 2020 au commissariat de Lille ? 18 mois plus tard, nous demandons toujours la vérité ! Toufik, 23 ans, est mort au commissariat ce jour-là, et on ne sait toujours pas pourquoi. Le CRIME, Collectif contre la Répression des Individu·e·s et des Mouvements d’Émancipation, dont fait partie SUD éducation Nord, appelle à manifester pour que les demandes de la famille soient entendues.